On parle de « déficit foncier » lorsque les loyers encaissés par un bailleur sont inférieurs aux dépenses payées pour le même bien immobilier. Ce déficit constitué par des travaux, des frais de gestion ou primes d’assurances notamment vient diminuer les autres revenus encaissés par le foyer fiscal dit « revenu global » (salaires, revenus des actions, pensions, bénéfices industriels et commerciaux…). Les intérêts d’emprunt ne sont pas compris dans le déficit foncier. Le déficit est imputable sur le revenu global dans la limite annuelle de 10 700 euros. L’excédent du déficit qui n’a pas pu être déduit est reportable sur les revenus globaux des six années suivantes.
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