Article paru dans L'Express le 5 janvier 2019
Isabelle ROBERT-VÉDIE, Avocat associée, défend la famille Rachewskaïa dans cette affaire décrite comme « véritable casse-tête judiciaire ».
Extrait de l’article de L’Express :
« [I]l s’agit de l’une des controverses juridico-artistiques les plus stupéfiantes de ces dernières décennies. Un véritable casse-tête judiciaire, au carrefour du droit funéraire et de la politique culturelle d’Etat. « L’Etat français estime que la tombe, la stèle et la sculpture forment un « immeuble » totalement solidaire et indissociable soumis en cette qualité au régime de protection des monuments historiques, résume Me Isabelle Robert-Védie, avocate de la famille Rachewskaïa au sein du cabinet Simon & Associés. Nous considérons pour notre part que cette sculpture existait avant d’être intégrée à la tombe qu’elle vient orner et qu’elle peut donc en être dissociée. » Dans une décision du 12 avril 2018, le tribunal administratif de Paris a rejeté une nouvelle fois toutes les demandes de la famille. Le juge estime que la stèle de pierre verticale sur laquelle repose la sculpture est signée à sa base par Brancusi et que l’artiste y a sculpté l’épitaphe à la « chère aimable chérie » Tatiana : la tombe formerait donc bien un tout.«