Brève
Brève rédigée par Jean-Charles SIMON sur l’immobilier en Chine.
Après le crash boursier de 2015 (-50% après 18 mois de hausse à 160%) que la Chine a su surmonter, le crédit aux acheteurs a été relancé, passant au double en 2016. La conséquence a été une augmentation des prix des logements, supérieure à 40 % et parfois à 50 % en un an. Certains économistes d’ailleurs soutiennent que c’est une des explications de la croissance du PIB en 2016, au-delà des tendances de la production ou de l’export.
Mais face à des constructions en nombre, le constat a été aussi que les logements sont souvent inoccupés et invendus, sans parler des achats purement spéculatifs.
La fin de l’année 2016 a été marquée par une rumeur d’éclatement de la bulle immobilière, ce qui a conduit le gouvernement chinois à prendre des mesures pour freiner l’envolée de l’immobilier, notamment pour réduire drastiquement le stock, en particulier dans les villes plus petites de troisième et quatrième rangs.
De nombreuses villes ont interdit ou restreint les ventes aux non-résidents, ou celles de résidence secondaire, le niveau de l’apport initial (de 30% à 50%) a été augmenté pour l’achat d’un second bien.
Malgré les mesures prises, et un certain ralentissement constaté, les prix restent en progression par rapport à 2016 selon les chiffres publiés par le Bureau national des statistiques (BNS).
Des écarts sont cependant constatés entre les villes comme Pékin, Shanghai et Shenzen, où la hausse est supérieure à 20%, et les autres villes où elle semble limitée à 12% environ.
Le volume des projets immobiliers, la spéculation, les invendus, restent donc des sujets majeurs à traiter mais ne doutons pas que Pékin saura trouver les solutions si les premières mesures proposées ne suffisent pas.